Le Cotonéaster est une plante originaire de chine qui a été introduite à des fins ornementales. Sa diffusion dans le biotope n'est pas sans poser certains problèmes notamment à cause de certaines variétés couvre sol. Toutefois aucune des nombreuses espèce n'est considérée comme invasives en France. Trois espèces montagnardes sont d'ailleurs indigènes (Cotoneaster obtusisepalus, Cotoneaster atlanticus et Cotoneaster delphinensis). Celle qui nous occupe aujoud'hui Cotoneaster coriaceus Franch (dit Cotonéaster coriace ou Cotonéaster laiteux) est considéré comme naturalisée.
Le Cotonéaster a une floraison blanche ou rose odorante et extrêmement mellifère. Il se couvre à l'automne de fruits rouges qui font le délice des Merles durant l'hiver.
Cotonéaster au début de l'hiver
L'expérimentation vise à déterminer quel traitement des graines offre les meilleures conditions de germination.
Je n'ai pas pu encore identifier la période idéale pour récolter les fruits étant donnée que ceux-ci restent en place à peu près tout l'hiver. Pour cette expérimentation, j'ai récolté 1kg100 de fruits (soit envions 10000 fruits) que j'ai divisé en 4 lots de 275g. J'ai attendu le 2/12/2023 que les fruits soient rouge vif.

Fruits fraîchement collectés
Le premier lot de fruits a été dépulpé selon la méthodologie suivante :

Graines de Cotonéaster
Le lot 1 sera semé au printemps après trempage des graines quelques jours. Les graines représentent 10% du poids des fruits
Pour le lot 2, les graines sont mises à sécher dans une pièce aérée. Les fruits seront réhydratés puis plantés directement au printemps.

Fruits en train de sécher
L'objectif de ce lot est de valider l'utilité du dépulpage.
Afin d'évaluer si l'endozoochorie apporte un avantage germinatif, je tente de simuler une digestion des fruits.


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Au printemps, le compost sera épandu sur l'aire de semi.
Afin d'évaluer l'effet du traitement infligé au lot 3 , une modalité plus simple est mise en place. Elle vise à laisser les composter dehors dans un mélange de compost, de sable et de terreau.
Au printemps, le substrat sera épandu sur l'aire de semi.